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Votre os est une usine
(ASP) - Encore les cellules-souches. C'est à croire qu'on en trouve
partout. On avait d'abord annoncé avec fracas, l'automne
dernier, qu'on pourrait cultiver en laboratoire des cellules-souches
d'embryons -autrement dit, des cellules qui ne se sont pas encore spécialisées,
et auxquelles on peut donc ordonner, en théorie du moins, de devenir
n'importe quel organe. Et puis, il a suffi de quelques semaines pour que
d'autres chercheurs annoncent que des cellules-souches dans la moëlle
osseuse pourraient servir à produire des cellules sanguines; puis,
qu'elles pourraient aussi engendrer des cellules dites mésenchymales
(os, gras, muscle). Cette semaine, une équipe de l'Ecole de médecine
de l'Université de Pittsburgh et de l'Université McGill à
Montréal, affirme que ces mêmes cellules-souches présentes
dans la moëlle osseuse pourraient aussi être utilisées
pour "cultiver" en laboratoire des cellules de foie. En tout cas,
c'est ce qu'ils ont réussi avec des rats. La moëlle osseuse
et ses cellules-souches se révèlent donc de plus en plus être
une véritable petite usine, et tout le monde a bien hâte de
voir à quoi nous utiliserons cette usine, dans cinq ou dix ans...
Le tueur oublié
(ASP) - Le sida est maintenant le quatrième tueur du monde. Et
le premier en Afrique. C'est ce qui ressort des derniers chiffres dévoilés
par l'Organisation mondiale de la santé: alors que les pays du
Nord se réjouissent de l'efficacité de leurs traitements,
la terrible maladie est passée du septième rang mondial en
1997 au quatrième en 1998, juste derrière les maladies cardio-vasculaires
et les maladies respiratoires. Environ 1 830 000 décès sont
attribués au sida, deux fois plus que la malaria. L'épidémie
est plus que jamais hors de contrôle -et ce, au moment où,
depuis un an, l'Occident a cessé de s'y passionner: l'Organisation
des Nations Unies rapporte que les dons aux programmes d'aide n'augmentent
plus assez vite pour suivre la courbe des victimes. Comme si le fait que
ça ne se passe qu'en Afrique...
Se fourvoyer à la puissance 10
(ASP) - Le gouvernement britannique est
passé à côté de la plaque sur la question des
aliments transgéniques.
Un euphémisme. Mais c'est tout de même à un comité
réunissant des députés de tous les partis de la Chambre
des communes qu'on doit cette conclusion. Les risques, conclut ce comité,
n'ont pas été correctement évalués et plus encore,
la réaction du public, comme on a pu le voir cet
hiver, a été grossièrement sous-estimée.
Le ministre de l'Agriculture a accueilli favorablement le rapport, qui arrive
au moment où le gouvernement s'apprête à réviser
les règles concernant les aliments transgéniques. Les groupes
environnementalistes sont toutefois, eux, mécontents, parce que le
comité ne recommande nulle part de moratoire sur la recherche, voire
sur l'entrée en Grande-Bretagne de ces aliments ou de cultures transgéniques.
Après la pilule, le gène
(ASP) - Une semaine après "la pilule anti-diabète",
voici le gène du diabète. Il faut croire qu'il y a des mois
comme ça...
Selon le Dr Ji-Won Yoon et son équipe, de l'Université
de Calgary (Alberta), le
gène qui tue nos cellules productrices d'insuline aurait été
identifié. L'insuline, une substance produite naturellement par
notre corps, sert à combattre les niveaux élevés de
sucre. Sans cette substance, c'est la mort à coup sûr, et c'est
pourquoi les diabétiques ont besoin de leurs injections quotidiennes.
Cette découverte s'appliquerait donc au diabète de type
1 -celui qui se soigne actuellement avec l'insuline. La découverte
annoncée la semaine dernière
touche elle aussi le diabète de type 1, et permettrait en théorie
-on en saura plus dans deux ou trois ans- de remplacer les piqûres
par une pilule. Jusqu'ici, personne ne savait ce qui causait ce manque d'insuline.
Le fait d'avoir identifié le gène pourrait mettre les chercheurs
sur la voie d'un traitement. Mais encore là, il faudra deux ou trois
ans avant d'avoir la moindre indication d'une progression -ou non- vers
cet objectif.
La folie de la vache folle
(ASP) - Et si les bêtes victimes de la maladie de la vache folle
n'avaient jamais posé le moindre risque pour nous? C'est ce que suggère
une étude publiée la semaine dernière en Grande-Bretagne
-patrie de la vache folle.
Peut-être pas une absence totale de risque, mais
un risque très improbable que cette maladie puisse se transmettre
d'une vache à l'autre, encore moins d'une vache à un humain,
soulignent les chercheurs. Ceux-ci viennent maintenant d'obtenir un financement
du ministère de l'Agriculture britannique, afin de voir s'ils sont
en mesure de confirmer leur découverte. Non sans intérêt
de la part de ce ministère: le boeuf britannique a été
banni de nombreux pays européens depuis deux ans.
En termes scientifiques, une confirmation de cette découverte
signifierait que l'encéphalopathie spongiforme bovine ne pourrait
pas entraîner chez les humains la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Les
auteurs de l'étude suggèrent que cette dernière serait
plutôt causée par une réaction de notre corps à
une bactérie qu'on trouve couramment dans les eaux et les sols contaminés.
Une théorie qui les place en opposition avec la théorie plus
largement admise, celle selon laquelle la maladie de Creutzfeldt-Jakob serait
causée par des protéines appelées prions, qui se transmettraient
par l'intermédiaire de morceaux de viande infectés.
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