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Utiliser le cerveau pour fabriquer du sang
(ASP) - Au moment même où les autorités américaines
annonçaient qu'elles acceptaient de financer des recherches liées
au clonage de cellules d'embryons humains (voir
notre manchette de cette semaine), des chercheurs italiens et canadiens
annonçaient que les cellules d'embryons ne seraient peut-être
pas les seules capables de servir dans ce type de recherche: les cellules
"adultes", c'est-à-dire spécialisées, par
exemple celles du cerveau, pourraient peut-être faire l'affaire.
A la base, il y a cette découverte qui, en novembre (lire Humains en pot), avait résonné comme
un coup de tonnerre: des cellules-souches, autrement des cellules d'embryons
qui ne se sont pas encore spécialisées, pourraient servir
d'usines à organes -un marché potentiellement très
lucratif, avec les transplantations, greffes et autres maladies dégénératives
qui nécessitent des "pièces de rechange". Or, s'il
faut en croire une étude parue dans la dernière édition
de Science, des
cellules déjà spécialisées peuvent être
"détournées" de leur fonction initiale. Ca semble
en tous cas vraie pour un certain type de cellules du cerveau des souris,
qu'on appelle elles aussi cellules-souches bien qu'elles aient déjà
une spécialité: la production de neurones. Les
chercheurs ont réussi à les "convaincre", après
transplantation, de produire plutôt du sang.
Cette découverte incitera très certainement beaucoup d'autres
laboratoires à fouiller le reste de l'organisme à la recherche
d'autres types de cellules capables d'être ainsi trasformées.
Le mot "cellules-souches" risque de devenir aussi connu que Dolly...
Attention aux régimes
(ASP) - Vous avez pris pour résolution du Nouvel An d'éviter
le gras, le sucre, et toute cette sorte de choses? Pas étonnant que
vous soyez irritable, impulsif, colérique! La carence soudaine a
des effets quantifiables sur l'humeur, même celle des rats, ont déjà
pu établir les chercheurs. En plus de nous endormir l'après-midi,
le gras a un effet "réconfortant", lit-on dans la dernière
édition de Physiology of Behaviour. A l'inverse, une réduction
subite du gras dans l'alimentation produit une hausse tout aussi subite
de l'anxiété, qui se traduit par des comportements détestables.
Après tout, les humains ne sont pas plus bêtes que les lézards...
(ASP) - On se demande depuis longtemps comment les humains ont bien pu
faire, il y a des milliers d'années, pour peupler les centaines d'îles
du Pacifique Sud, et ce à bord d'embarcations de fortune, sans cartes,
sur des distances étonnantes. La
réponse nous est proposée par les... lézards.
Christopher Austin, biologiste au Musée d'Australie du Sud, à
Adélaïde, a eu un jour une idée: comparer l'ADN de plusieurs
représentants du Lipinia noctura, un lézard connu pour avoir
-lui aussi- essaimé aux quatre coins du Pacifique. Ces comparaisons,
grâce à ce que nous savons aujourd'hui de la génétique,
devraient permettre, s'est dit Austin, d'établir si les migrations
de cette bestiole se sont étalées sur des siècles ou
des millénaires. On sait que des lézards ont voyagé
à bord de canots comme animaux de compagnie, nourriture, et que certains
ont même "émigré" comme naufragés accrochés
à des bouts de bois.
Résultat? C'est en siècles seulement qu'il faut mesurer
la migration des lézards d'un bout du Pacifique à l'autre,
ce qui suggère que les humains auraient (encore plus) facilement
pu faire la même chose. Une conclusion qui vient confirmer celles
déjà accumulées par les archéologues et les
linguistes, pour qui les premières migrations, de la région
de Taïwan jusqu'à la Nouvelle-Guinée, ont dû avoir
lieu entre 3500 et 1600 avant J.C.
Dino respirait
(ASP) - Des
paléontologues américains ont identifié pour la première
fois les... poumons d'un dinosaure. Utilisant l'ultraviolet, qui peut
révéler ce qui resterait invisible sous un éclairage
normal, une équipe dirigée par un spécialiste des poumons
(qui d'autre?) a ainsi pu établir que cet organe était plus
simple qu'on ne l'imaginait, ressemblant essentiellement à celui
des crocodiles d'aujourd'hui. Conséquence d'un poumon de cette nature,
disent les physiologistes, ce dinosaure carnivore, vieux de 110 millions
d'années, était capable d'effectuer des mouvements "rapides
et agressifs".
Assez étonnamment, en dépit des nombreux fossiles de dinosaures
ramassés aux quatre coins du monde depuis un siècle, les scientifiques
savent très peu de choses sur la constitution interne de ces animaux:
les organes et les tissus se dégradent trop vite.
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