En manchette cette semaine:
Le gène gay disparaît des écrans
radars
Archives des capsules

LE KIOSQUE
Pour être branché sur la science
Notre nouvelle section:
Capsules québécoises
Qui sommes-nous?

Retour à
la page d'accueil

La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence
Science-Presse
|
Autres capsules cette
semaine
L'invincible Mir
(ASP) - Tombera, tombera pas... Depuis deux ans, les Russes nous font
languir quant à la fin de la station Mir. L'équipage franco-russe
qui s'y trouve en ce moment est-il vraiment le dernier? C'est ce qu'on croyait
depuis quelques semaines. Or, voilà que les
autorités spatiales russes viennent encore de changer leur fusil
d'épaule, en annonçant que la station ne sera pas retirée
de la circulation cette année. Une décision qui ne fera pas
plaisir du tout à la Nasa, elle qui réclame depuis deux ans
que Moscou cesse de consacrer du temps et de l'argent à Mir, au détriment
de la station spatiale internationale (SSI).
Cette annonce survient d'ailleurs au moment même où la Russie
dévoile -enfin- "son" module de la SSI, le future module
d'habitation, qui devrait être mis en orbite l'automne prochain. Le
module, d'une valeur de 320 millions$, est en retard d'une bonne année
et demi.
"La station Mir, a annoncé le président de la compagnie
Energiya, Yuri Semyonov, continuera de voler en 1999 et au début
de 2000. Si nous ne trouvons pas de nouveaux investisseurs, nous emprunterons,
pour que Mir poursuive son travail, même si nous devons pour cela
cesser d'y envoyer des hommes pendant une courte période." Semyonov
affirme que le coût d'opération de Mir serait de 100 millions$
par année. Mécènes recherchés.
Le poids moyen des trous noirs
(ASP) - Les manuels d'astronomie nous parlaient jusqu'ici de deux variétés
de trous noirs: d'une part, les "supermassifs", qui pèsent
des millions de milliards de fois plus que le Soleil et alimentent les galaxies
hyper-lumineuses appelées quasars; d'autre part, les trous noirs
de masse stellaire, donc qui font à peu près le poids d'une
grosse étoile. Or, dans le cadre de la dernière rencontre
de la Division des hautes énergies en astrophysique de la Société
astronomique américaine, deux groupes indépendants ont rapporté
la découverte d'une troisième catégorie, genre de "poids
moyen", à mi-chemin entre ses deux confrères, dont l'origine
et la formation ne s'insèrent que très mal dans les modèles
jusqu'ici admis.
A un poil gyroscopique de la panne
(ASP) - En mars dernier, on annonçait
que le télescope spatial Hubble avait perdu deux de ses gyroscopes,
ce qui nécessitait l'envoi d'une mission de réparation plus
rapidement que prévu: si deux autres venaient à faillir, il
ne serait plus possible de l'orienter correctement vers une zone ou l'autre
du ciel. Eh bien voilà qu'on apprend qu'un
troisième gyroscope vient de tomber en panne.
Cette panne était prévisible pour les ingénieurs,
mais elle n'en est pas moins inquiétante. A six mois de la mission
de réparation, Hubble se retrouve à la merci de la moindre
défectuosité dans l'un des trois gyroscopes restants. Il lui
en faut trois sur six pour fonctionner correctement: il n'a donc désormais
plus de marge d'erreur.
Autres capsules cette
semaine
Vous aimez ces capsules? Leur reproduction est autorisée à
condition d'en mentionner la source. Et l'Agence Science-Presse en produit
des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition
imprimée d'Hebdo-science et technologie.
Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!
|