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West Nile: toute la côte Est en alerte
(ASP) - Le virus de l'Ouest du Nil (West Nile), un virus d'origine
égyptienne transmis par les moustiques, et qui a tué
sept new-yorkais l'an dernier (voir notre capsule),
est en ce moment même au centre des préoccupations
des services de santé de toute la côte Est américaine,
alors que l'été reprend ses droits.
Le virus est entré en hibernation l'automne dernier,
et les plus optimistes ont prié pour que l'hiver nord-américain,
auquel il n'est pas habitué, n'en vienne à bout.
Mais la majorité des experts croient
plutôt qu'une souche de ce virus réussira à
s'adapter, et s'établira à demeure en Amérique
du Nord -lui qui, pourtant, n'avait jamais été
signalé, ni en Amérique du Nord ni en Europe, avant
1999. En plus de tuer sept personnes et des légions d'oiseaux
-le virus est transmis par des moustiques qui piquent les oiseaux
contaminés avant de piquer des humains- il a envoyé
au moins 62 personnes à l'hôpital, victimes d'une
sévère encéphalite. Tous ces patients étaient
dans la ville de New York ou sa banlieue immédiate, mais
une propagation du virus, à mesure que les oiseaux contaminés
se déplacent, est à craindre.
Pour ajouter encore à l'inquiétude -en septembre
dernier, New York avait été le théâtre
d'une quasi-panique alors que les ventes d'insecticides avaient
battu des records- voilà que les experts annoncent que
le West Nile ne serait pas le seul virus "exotique"
qui mériterait l'attention des services publics et des
médias. Pour Jonathan Day, professeur d'entomologie médicale
à l'Université de Floride, trois autres types d'encéphalites,
également transmises aux humains par des moustiques, seraient
sur le point de poser également une menace. Selon ce chercheur,
la Louisiane, le MidWest américain et le bassin du Mississipi,
seraient les trois lieux d'origines de ces trois formes d'encéphalites,
un mal qui se traduit par une inflammation du cerveau pouvant
conduire jusqu'à la mort. Toutes trois ont été
signalées dans ces régions, rapporte le Centre
de contrôle des maladies d'Atlanta, mais sont par contre
demeurées jusqu'ici extrêmement rares, au contraire
du West Nile: l'encéphalite équine orientale par
exemple (celle que l'on signale en Louisiane) n'aurait touché
que 153 Américains depuis 1964.
Dix-sept Etats américains, de la Floride, au Sud, jusqu'à
New York, au Nord, ont reçu depuis le début de
l'année 2,7 millions$ du gouvernement fédéral
pour établir des programmes de surveillance spéciaux
des moustiques et des oiseaux susceptibles de transmettre le
West Nile.
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