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Autres capsules cette
semaine
Russie: le salut vient d'Ukraine
(ASP) - Les Ukrainiens viennent au secours des Russes: le directeur de
l'Agence spatiale nationale d'Ukraine a annoncé le 25 novembre que
son pays allait se joindre à la station spatiale internationale en
construisant un module scientifique qui devait à l'origine être
sous la responsabilité des Russes. "Nous
prévoyons signer une entente avec l'agence spatiale russe et la Nasa
au cours de la première moitié de l'année prochaine",
a déclaré à l'agence Reuters Eduard Kuznetsov. L'Ukraine,
une ancienne république soviétique, devient ainsi le 16e pays
du "consortium", au moment où les retards des Russes causent
de plus en plus de maux de tête à ceux qui tentent de planifier
l'horaire des six prochaines années -temps que doit prendre l'assemblage
là-haut de la station.
Les Etats-Unis mettent en orbite le deuxième morceau
(ASP) - Sauf imprévu, le deuxième "morceau" de
la station spatiale internationale devrait
être lancé jeudi, le 3 décembre, à bord de
la navette spatiale Endeavour. Il s'agit d'un module à six faces
nommé Unité, qui pourra servir de point de passage entre six
modules, dont Zarya, en orbite depuis le 30 novembre, et qui a maintenant
gagné son orbite définitive (voir notre manchette
de la semaine dernière).
Une autre planète confirmée
(ASP) - Une planète faisant environ 5 fois la masse de Jupiter
tourne autour de l'étoile double Gliese 86, ont annoncé des
astronomes suisses. Cela en fait la 13e planète détectée
autour d'une étoile autre que notre Soleil. Elle tournerait autour
de cette étoile, située à 35 années-lumière
de nous, en seulement 15,8 jours, ce qui en fait une de plus, parmi ces
étoiles extra-solaires, à tourner étonnamment près
de son étoile. Le nouveau télescope Euler, de l'Observatoire
européen du Sud, au Chili, grâce auquel a été
effectuée cette découverte, doit être utilisé
dans les années à venir pour chercher des planètes
autour d'un millier d'étoiles proches.
Est-ce votre robot qui pleure?
(ASP) - On dit de lui que c'est le premier robot à non seulement
pouvoir évaluer vos émotions... mais à en montrer lui
aussi!
Sur la photo, on croirait voir une sympathique bestiole électronique
du cinéma. Dans les faits, si Kismet n'est pas le premier robot capable
d'analyser un visage pour en déduire l'émotion, il est le
premier à pouvoir y répondre. C'est un "robot pour interactions
sociales avec les humains", comme le présente son inventeure,
Cynthia Breazeal, du MIT. Ou, plus prosaïquement, "l'ultime
jouet interactif", comme l'écrit le journaliste du Sunday
Times de Londres. Tous deux semblent s'entendre pour dire qu'il pourrait
devenir le meilleur ami de l'enfant.
Le robot, est-il besoin de le préciser, n'éprouve pas vraiment
d'émotions: mais comme il a été doté de deux
(faux) yeux, d'une bouche et de deux plaquettes de métal qui jouent
le rôle de sourcils, il peut imiter des émotions telles que
la peur, la colère et la tristesse. Et il a été programmé
pour s'en servir "s'il détecte les bonnes conditions".
Les logiciels sont encore en développement. Le tout devrait être
entièrement fonctionnel dans un an.
"Il est conçu pour agir comme un bébé, explique
Cynthia Breazeal, ce qui signifie que son utilisateur ne sait pas toujours
comment réagir. Par exemple, si un bébé pleure, vous
ne savez pas toujours ce qui ne va pas, et c'est la même chose avec
Kismet. S'il apparaît malheureux, c'est peut-être parce qu'il
veut que vous lui parliez, que vous jouiez avec lui ou même que vous
le laissiez seul pour qu'il puisse dormir."
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