Plus une personne vieillit, plus elle est susceptible d’être victime d’un cancer, ou d’Alzheimer. Mais curieusement, rares sont les aînés qui, à leur mort, souffraient des deux.

Le lien statistique attire l’attention des experts du vieillissement depuis une dizaine d’années. Plus récemment, une équipe italienne a cherché à l’approfondir à travers les registres des médicaments prescrits à un million de personnes souffrant de cancer ou d’Alzheimer, entre 2005 et 2009. Ils ont découvert que dans le groupe Alzheimer, les gens étaient moitié moins susceptibles d’avoir un cancer; tandis que dans le groupe cancer, les gens étaient 35% moins susceptibles d’avoir l’Alzheimer.

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Ça ne dit rien sur le pourquoi —les mécanismes des deux maladies sont assez bien connus, et ils sont très différents—, mais ça suggère au moins qu’il y a un pourquoi. Les chercheurs des deux domaines ont à présent un objectif commun.

— Pascal Lapointe

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