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Le pèlerinage annuel à La Mecque attirera ce mois-ci deux millions de visiteurs dans un pays, l’Arabie Saoudite, qui est également le foyer du virus appelé MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient). Une chose qui inquièterait moins si ce pays était plus transparent sur le MERS...

Le nombre de cas, en soi, n’est pas ce qui inquiète les médecins : 600 depuis 2012, dont environ 175 décès. Le problème est qu’on semble assister à une résurgence depuis juin : d’un seul cas par semaine, on est passé à un ou deux par jour en août.

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Par ailleurs, même si le ministre saoudien de la Santé s’est finalement mis à l’heure des communications — ce bilan quotidien des cas de MERS en témoigne — les experts disposent de peu de données sur la gravité des cas ou sur l’origine des infections. On constate juste que dans cette nouvelle vague qui sévit depuis juillet, tout semble tourner autour de l’hôpital du Roi Abdulazzi, dans la capitale, Riyad. Mais l’origine du virus est-elle dans l’hôpital — auquel cas il y a lieu de se demander pourquoi celui-ci reste incapable de contrôler l’infection, après trois ans — ou dans la communauté environnante — auquel cas l’afflux de millions de visiteurs étrangers n’est pas rassurant.

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