Ils ont constaté qu'une exposition de six mois à une lumière permanente faisait vieillir prématurément les rongeurs. Leur force musculaire diminuait de moitié et leur densité osseuse évoquait un début d'ostéoporose. Enfin, leur taux de globules blancs montrait des signes d'inflammation.
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L'étude, publiée dans la revue Current Biology, suggère que ces effets soient dus à un bouleversement de l'horloge interne. Les chercheurs ont observé dans le cerveau des souris un décalage de l'activité neuronale semblable à celui causé par le vieillissement. Cependant, tous ces effets ont disparu deux semaines après le retour à un rythme d'éclairage normal. Mais ces résultats peuvent-ils être transposés aux humains ? Pas si sûr : les souris étant des animaux nocturnes, elles ne sont pas aussi sensibles au manque d'obscurité que les humains.
- Matthieu Fannière
