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Le 13 novembre 2001



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Controverse autour du Nobel de chimie

(ASP) - Les Français protestent: le comité Nobel aurait oublié l'un d'eux lors de l'attribution du dernier Nobel de chimie. Sauf que les règlements du comité Nobel stipulent qu'un prix ne peut être accordé qu'à un maximum de trois co-lauréats -ce qui fut le cas cette année- et qu'en conséquence, si le Français avait été parmi les trois, un autre pays aurait protesté.

Le 10 octobre donc, le Nobel de chimie était attribué aux Américains Barry Sharpless et William Knowles, et au Japonais Ryoji Noyori, pour leurs travaux sur la "catalyse asymétrique", une branche de la chimie qui a eu d'importantes retombées dans l'industrie des médicaments -dont les antibiotiques. Ce sont des travaux réalisés dans les années 60 qui ont permis à ces chercheurs d'ouvrir la porte, chez ceux qui manipulent ces molécules, à la possibilité de choisir entre un atome "droitier" et un atome "gaucher" (lire cet article).

Sauf qu'un quatrième chercheur avait contribué activement à ces découvertes à l'époque, le Français Henri Kagan. Devant cet "oubli" du comité Nobel, le ministre français de la Recherche en a fait une affaire personnelle, et a expédié, le 6 novembre, une lettre de protestation. Déjà, la revue Nature avait rapporté, dans un reportage, l'étonnement du président de la Société royale de chimie (Angleterre) face à cette absence. D'anciens élèves d'Henri Kagan ont alors créé un site web en hommage. Le 15 octobre, un professeur de chimie organique à l'Université de Bordeaux publiait une lettre cinglante dans Le Monde, où il dénonçait "la dérive hégémonique américaine" dans le choix des Nobel.

Sauf que, comme le rappelle Libération, le règlement, c'est le règlement. Trois nobélisables, pas un de plus. "Pour le prix Wolf 2001, considéré comme l'antichambre du Nobel", c'est William Knowles qui était resté sur la touche, et Henri Kagan avait été parmi les trois lauréats.

Quant à Henri Kagan, "il masque sa probable déception dans le silence". "Il est d'une très grande modestie, conclut Libération. Il n'a jamais cherché à se vendre. Sans doute pas assez pour entrer dans le cercle très fermé des nobélisés."

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