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Le 30 avril 2001



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De l'argent contre le sida

(ASP) - Alors que la victoire du David sud-africain contre les Goliath pharmaceutiques provoque encore des échos, le secrétaire général des Nations Unies annonce la création d’un fonds spécial de l’ONU sur le sida. Il était temps.

L’annonce a été faite à Abuja, au Nigéria, dans le cadre d’une rencontre spéciale de 47 chefs d’Etat africains sur le sida, la tuberculose et les maladies infectieuses, rencontre organisée par l’Organisation de l’unité africaine les 26 et 27 avril. L’Afrique où, faut-il le rappeler, vivent 24 des 30 millions d’humains atteints du sida —dont la plupart sont voués à une mort certaine parce que ni eux ni leurs hôpitaux n’ont les moyens de payer les traitements. Et mine de rien, même cette rencontre n’aurait pas pu être organisée par l’OUA il y a seulement quelques années, alors que bon nombre de gouvernements africains —y compris celui du Nigéria- niaient encore la réalité du sida.

La victoire contre les compagnies pharmaceutiques (lire David a fait trébucher Goliath) constitue un immense pas en avant, explique le directeur de l’agence des Nations Unies contre le sida (ONU-Sida), Peter Piot. Mais il reste encore du chemin à faire. Les prix des médicaments ne baisseront pas du jour au lendemain, et les médicaments "pirates" -ou médicaments génériques- sont encore loin d’être accessibles partout. "Il n’y a pas de miracle, explique-t-il à Libération. Avant de traiter les dizaines de millions de malades africains touchés, il faut commencer par des milliers. Il faut s'assurer d'un minimum de prise en charge et surtout de suivi. Ainsi, au niveau de chaque pays, il faut travailler pour faire l'inventaire, voir les besoins et les moyens." Et pour tout cela, il faut de l’argent. D’où le fonds spécial de l’ONU: "ces dernières années, nos petits projets pilotes d'accès aux médicaments n'ont pas changé grand-chose... Même quand les prix des médicaments sont bas, les gens n'ont pas les moyens. On ne s'en sortira pas sans un apport massif de l'extérieur. "

Uniquement au Nigéria, selon des chiffres non-officiels, le taux de prévalence au sein des 15-49 ans serait passé de 1,8% en 1991 à 5% en 1999.

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