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Le 28 octobre 2003


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Immortalité: record battu

(Agence Science-Presse) - Les vers continuent d'être des cobayes de rêve dans la course à l'immortalité que se livrent plusieurs laboratoires. En voici un qui a vécu six fois son espérance de vie -soit l'équivalent d'un homme ou d'une femme qui aurait franchi le cap des 500 ans.

L'heureux élu, si tant est qu'on puisse l'appeler ainsi, est un de ces vers minuscules appelés Caenorhabditis elegans. Dans son cas, l'astuce a consisté à jongler avec certains gènes et certaines hormones, lit-on dans la dernière édition de la revue Science. Plus précisément, on a bloqué l'expression d'insuline... et on lui a retiré le système reproducteur.

Une vie qui aurait été jugée peu enviable pour un humain, mais ce ver n'en a pas moins vécu, en bonne santé et actif, six fois plus longtemps que ses congénères. Tout en entrant dans un stade dormant -ou léthargique, en langage médical. C'est la plus longue extension d'une espérance de vie jamais atteinte par des scientifiques. Qui ont bien hâte de voir s'ils pourraient arriver au même exploit avec des mammifères.

Maints laboratoires des quatre coins du monde planchent depuis au moins une décennie sur les mécanismes génétiques et hormonaux du vieillissement, à la recherche d'une clef qui permettrait de ralentir –et pourquoi pas, bloquer– ce vieillissement. Quelques fois par année, surgit dans l'actualité une nouvelle découverte, la plupart du temps autour de ce même ver: sur l'impact d'un gène lié à l'horloge biologique, ou sur l'impact d'une alimentation réduite à trois fois rien. Ces différentes percées témoignent de la variété des recherches entreprises, mais aussi de la profondeur de notre ignorance: bien simplement, les scientifiques ne savent pas par où commencer et ils tirent dans toutes les directions à la fois.

N'empêche qu'ils progressent, se réjouissent à présent ces chercheurs de l'Université de Californie, avec leur inhibition d'insuline, une hormone qui, en temps normal, régularise dans notre corps la production d'une molécule d'énergie, le glucose. "Cet accroissement de l'espérance de vie, explique Nuno Arantes-Oliveira, la chercheure principale, est particulièrement étonnant, parce que le cycle de l'insuline contrôle l'espérance de vie chez plusieurs espèces, y compris les mammifères." La fontaine de Jouvence re-pointe le bout de son nez.

 

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