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Le 5 janvier 2004


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Revue de l'année 2003
Le débat qui n'a pas eu lieu

(Agence Science-Presse) - Les scientifiques devraient-ils prendre position dans un débat tel que celui sur la guerre? Pendant que des associations d'écrivains, d'enseignants, d'étudiants, d'ouvriers, des syndicats et des groupes de pression féministes, écologistes, marxistes, mondialistes et anti-mondialistes, descendaient dans les rues, les associations de scientifiques, elles, restaient cloîtrées (voir cette manchette du 17 février).

Les gens de science sont pourtant porteurs d'un savoir d'une importance cruciale pour le débat, a ainsi écrit en mars le secrétaire général des Nations Unies (voir ce texte): les biologistes et la perspective bioterroriste, les physiciens et l'uranium appauvri, ou les ingénieurs capables de nous expliquer pourquoi les missiles ne sont en rien des "frappes chirurgicales" (texte). Ne devraient-ils pas –comme les écologistes depuis un quart de siècle– laisser de côté leur objectivité et s'impliquer socialement?

"L'application de la science, a écrit en début d'année le groupe Scientists Against the War, une des rares voix dans ce silence, pourrait aider à transformer le sort de chaque être humain, assurant par exemple que plus personne ne souffre de la faim... Nous souhaitons que la science soit utilisée à des fins pacifiques -pour la libération des humains plutôt qu'au service de nouvelles armes de destruction massive... "

Par contre, si les scientifiques ne veulent pas se mêler de politique, les politiciens, eux, se mêlent de science. Au nom de la paranoïa anti-terroriste, des recherches en biologie sont bloquées, et des chercheurs étrangers sont interdits de séjour ou victimes de tracasseries administratives (texte)...

Cet interventionnisme a aussi eu pour conséquence de mettre à la tête d'agences fédérales américaines et d'organismes subventionnaires des hommes du président aux positions sont bien arrêtées sur le réchauffement global, l'éducation sexuelle, le bouclier anti-missiles, le sida, la pollution agricole ou l'exploitation pétrolière dans l'Arctique (texte). Un interventionnisme qui aura des conséquences bien au-delà de 2003...

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