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C’est avec grand plaisir que je mets (enfin!) sur Éloge de la suite la 2e partie de Sur les traces d’Henri Laborit. Il s’agit d’un long métrage de 1h25 comprenant la 1e partie de 7 minutes (Traces) et la nouvelle partie de 1h18 (Biologie). [ LE FILM PEUT ÊTRE VISIONNÉ SUR LE SITE ÉLOGE DE LA SUITE AU http://www.elogedelasuite.net/?p=3006 ]

Comme vous allez le lire plus bas, la mise en ligne du film n'a pas été de tout repos, le dernier bug ayant été Youtube qui m'a empêché de mettre le film au complet parce qu'une requête de droit d'auteur émise le 12 janvier dernier pour l'entrevue de Laborit à l'émission Noms de Dieux a restreint mes possibilités de téléchargement à un maximum de 15 minutes jusqu'à ce que ma « peine » prenne fin le 10 juillet prochain ! Voilà donc pourquoi je me vois contraint de vous présenter d'ici là le film en 6 parties que vous devrez malheureusement écouter les unes à la suite des autres. Je suis désolé de ce contretemps que je devrais être en mesure de corriger dans un mois et demi.

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Pour en revenir au projet comme tel, le film a été projeté deux fois, en privé à Saint-Hyacinthe devant ma famille (dont certains membres sont dans le film) et en public à Montréal le 13 février dernier dans le cadre d’une séance de l’UPop Montréal.

Une part importante des images a été tournée en France à l’été 2012, une autre partie en 2009, et certains plans remontent même au XXe siècle ! Et cela fait près de 4 ans que je m’amuse à temps perdu à assembler ces images, et une bonne semaine que je me bats avec mon logiciel de montage pour vous offrir cette version sans trop d’accrocs techniques apparents. Pas évident de faire du cinéma indépendant avec du matériel d’il y a plus de dix ans et des images d’une bonne demi-douzaine de formats différents ! Au plus fort de ce « combat à finir », j’ai eu une pensée pour Laborit devant le ventre ouvert d’un patient dont le pouls déclinait dangereusement, ainsi que pour Roland devant une machine à tricoter brisée qui paralyse la chaîne de production : mes problèmes informatiques me sont tout à coup apparus moins insurmontables ! Donc, encore une fois, merci messieurs pour l’inspiration…

Le film suit chronologiquement la vie d’Henri et de Roland durant un demi-siècle, de 1914 jusqu’en 1965, une année un peu particulière pour votre humble serviteur, comme vous allez le découvrir. On y fait aussi la connaissance de Francisco Varela qui a à peine 19 ans quand cette partie du film se termine, mais dont on entrevoit une rencontre mémorable avec Laborit dont la compréhension constitue un peu le fil d’Ariane de tout ce projet. On m’a dit que la conclusion très partielle à laquelle j’en arrive dans les dernières minutes « nous laisse un peu sur notre faim » mais bon, c’est là où j’en suis présentement dans ce work-in-progress. Et puis c’est une façon comme une autre de garder son public captif jusqu’à ce que je monte la suite… ;-)

Car il faudra bien que je réussisse à monter cette suite avec tout le bon matériel qu’il me reste à mettre en valeur (surtout avec Michèle Duzert, responsable de cette rencontre Laborit – Varela). Ce n’est pas la volonté qui manque en tout cas, mais parfois le temps, puisqu’il faut bien bouffer et payer le loyer, et que ce n’est pas ce film qui me permet de le faire. J’ai toutefois la chance, comme Laborit disait, qu’on me paie pour essayer de comprendre puis d’expliquer un peu ce qu'est « cet objet le plus complexe de l’univers dont on a tous un exemplaire entre les deux oreilles » et, on le sait depuis Varela et bien d’autres, comment il est indissociable du corps humain et de tout l’environnement dans lequel il est plongé.

Si, donc, cet environnement me permet de préserver ma structure en faisant échec au second principe de la thermodynamique (comme aimait à le rappeler Laborit), je continuerai à suivre les traces de mes personnages et à donner une forme cinématographique à tout ça. Mais je ne peux absolument pas vous dire quand sortira la suite, n’ayant aucune idée moi-même du travail qui m’attend. Je peux toutefois m’engager à vous donner un « petit quelque chose » à vous mettre sous la dent aux deux dates anniversaires que ce site a déjà coutume de souligner (et qui divise l’année en deux parties pratiquement égales !), soit l’anniversaire de naissance de Laborit (et date de lancement de ce site) le 21 novembre, et sa date de décès le 18 mai. Je vous dois bien ça, fidèles lecteurs et lectrices, vous qui êtes près de 200 par jour à consulter Éloge de la suite !

En attendant, j’espère que vous serez aussi inspirés que moi par ces traces « autour d’Henri Laborit et d’autres parcours qui l’ont croisé ». Bon visionnement !

BRUNO DUBUC

[ LE FILM PEUT ÊTRE VISIONNÉ SUR LE SITE ÉLOGE DE LA SUITE AU http://www.elogedelasuite.net/?p=3006 ]

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