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Le 22 mai 2003


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Le peuple empoisonné (3)

(Agence Science-Presse) - Soixante-quinze millions d'empoisonnés à l'arsenic arrivent devant le tribunal britannique. Un juge de la Haute Cour de Londres a donné son accord plus tôt ce mois-ci à ce que deux résidents du Bangladesh puissent poursuivre, au nom de leurs concitoyens, le gouvernement britannique. Celui-ci est accusé de négligence ayant conduit à un empoisonnement massif à l'arsenic.

A l'intérieur du gouvernement, c'est plus précisément la Commission géologique (British Geological Survey) qui est sur la sellette, ou l'organisme dont il dépend, le Conseil de recherche sur l'environnement naturel. Il y a un quart de siècle, ces scientifiques étaient au cœur d'un programme d'aide internationale au Bangladesh (piloté entre autres par l'UNICEF), qui avait conduit au creusage de centaines de puits, dans le but de réduire la proportion de maladies causées par de l’eau contaminée. Les géologues, après analyse du sol, avaient donné leur accord, et avaient erré: quelques dizaines de millions de personnes se sont ainsi retrouvées en train de boire de l'eau contaminée par des quantités imprévues d'arsenic qui dormait dans le sous-sol du pays.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, jusqu'à 270 000 personnes sont peut-être mortes dans les années suivantes, des suites d'un empoisonnement à l'arsenic. Jusqu'à 75 millions de personnes ont bu cette eau, avec des conséquences que, même aujourd'hui, les médecins hésitent à mesurer.

De son côté, la Commission géologique britannique a déjà vigoureusement rejeté toute responsabilité. A l’époque, dit-elle, et jusqu'en 1992 -date de la fin des travaux- l’arsenic n’était pas encore reconnu comme un contaminant présent dans les eaux souterraines du Bangladesh, pas plus que dans des régions géologiquement similaires. La plupart des puits ont été creusés dans les années 70 et 80.

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