
Le 13 juin 2005

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Quand un président tripote la science
(Agence Science-Presse) - Ca ne suffit pas
à la Maison-Blanche de nier la gravité du
réchauffement planétaire. Voilà qu'un
haut fonctionnaire de l'administration Bush est accusé
d'avoir "réécrit" un rapport pour le rendre
plus favorable aux vues du président.
Philip Cooney est, à la Maison-Blanche,
le responsable du Conseil de la qualité environnementale,
dont la tâche est de rédiger et de promouvoir
les positions du président et de ses ministres sur
les questions environnementales. Avant d'atterrir à
ce poste "vert", Philip Cooney était un lobbyiste...
de l'industrie pétrolière.
A titre d'exemple, les adjectifs "significatives
et fondamentales" ont été ajoutés au
mot "incertitudes". Une façon de faire croire au
lecteur combien les incertitudes en climatologie sont plus
"fondamentales" qu'on ne le prétend.
La
Maison-Blanche a nié les accusations et affirme
que les changements, puisqu'il y en a, font partie du "processus
normal de révision inter-agences".
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