Si tout le monde veut croire qu’il est bénéfique pour un enfant d’avoir un animal à la maison, la preuve continue d’être difficile à faire. Une psychologue de l’enfance croit avoir trouvé un nouveau lien en fouillant du côté de l’empathie.

Ses prédécesseurs avaient fouillé ailleurs: en 2003 par exemple, une revue de la littérature concluait que les enfants de cinq ans qui avaient un animal «comprenaient» mieux la biologie que leurs amis (avec des questions telles que: «est-ce qu’un poisson a un cœur comme nous?»). D’autres études concluaient que les enfants de l’école primaire qui avaient un animal étaient moins anxieux et plus empathiques. Suivant la même piste, la psychologue Megan Mueller, de l’Université Tufts, s’est tournée vers des adolescents: elle conclut que ceux qui ont ou ont eu un animal sont plus susceptibles de s’impliquer dans leur communauté (diriger une association, bénévolat, etc.) et d’avoir développé un sentiment d’attachement avec les autres.

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Quoique, nuance-t-elle, ce puisse être un cas d’œuf et de poule: ont-ils développé davantage d’attaches avec leur entourage parce qu’ils ont eu un animal, ou ont-ils eu un animal parce qu’ils étaient du genre à développer plus d’attaches?

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