Que se passe-t-il quand une étude clairement identifiée comme une blague... est prise au sérieux? Deux chercheurs... ont fait une étude là-dessus!

C’est devenu (depuis 30 ans!) une tradition de Noël chez le très sérieux British Medical Journal: profiter de ce numéro pour publier des études clairement destinées à faire rire. Par exemple, en 2012, «Pourquoi le nez du renne Rudolph est-il rouge?». En au moins une occasion toutefois, en 2001, une telle étude a été prise au premier degré, au point de se mériter des éloges enthousiastes... ou des attaques de la part de chercheurs offusqués par la pauvreté de la méthodologie. Cette étude prétendait démontrer que la prière pouvait guérir un patient... dans le passé!

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Deux chercheurs de l’Université Drexel ont donc saisi l’occasion pour mener leur propre étude sur l’éthique... de l’ironie ( The Ethics of Ironic Science in Its Search for Spoof ). Leur conclusion: considérant le nombre de lecteurs qui n’ont pas saisi que c’était de l’ironie, il faudrait à l’avenir ajouter en haut de chaque texte de ce genre l’étiquette «ironie». Et tant pis si la science en ressort moins drôle...

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