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Ont-ils quelque chose à prouver ? C’est la première question qui vient à l’esprit lorsqu’on lit cette conclusion : « les hommes sont plus violents lorsqu’il y a plus de femmes autour ».

Ryan Schacht et ses collègues de l’université d’Utah, à Salt Lake City, avaient manifestement quelque chose derrière la tête lorsqu’ils ont décidé de comparer deux bases de données : d’une part, le rapport entre hommes et femmes dans 3082 comtés des États-Unis et d’autre part, les statistiques sur la criminalité dans les mêmes comtés. Plus les femmes sont minoritaires, moins il y a de crimes violents commis par des hommes, lit-on dans leur étude parue dans la revue Human Nature. À l’inverse, un nombre plus élevé de femmes semble conduire les hommes à s’exposer davantage au risque — ou du moins, à des comportements qui les mettent en conflit avec d’autres hommes. Il est difficile d’essayer d’en tirer des conclusions « biologiques » — c’est-à-dire d’essayer de comparer avec ce qui se passe chez nos cousins animaux — parce que la tendance semble être très différente en Chine, commente le New Scientist : la politique de l’enfant unique a créé dans certaines régions une pénurie de femmes, mais une comparaison entre ces régions et les autres ne semble pas révéler de différence dans les taux de criminalité.

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