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Au Mexique, la taxe sur les boissons sucrées permettrait de prévenir jusqu'à 18 900 décès prématurés, selon une étude financée, en partie, par l’organisme qui subventionne la recherche médicale... aux États-Unis.

Les chercheurs américains et mexicains se sont appuyés sur les prévisions de décès par maladies cardiovasculaires établies par le secrétariat mexicain de la Santé et ont produit deux scénarios : l’un voulant que la taxe entraîne une réduction de 10 % de la consommation de boissons et l’autre, de 20 %. Le premier scénario, concluent-ils dans la revue PLoS Medicine , pourrait réduire de 190 000 le nombre de cas de diabètes de type 2 et de 20 000 le nombre d’attaques cardiaques. Considérant le pourcentage de ces cas qui se traduisent par des décès, ils arrivent à ce total de 18 900 décès en moins pour la décennie allant de 2013 à 2022.

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Depuis que Le Mexique a institué cette taxe le 1er janvier 2014, de nombreux groupes de santé publique observent son impact avec intérêt, notamment du côté des États-Unis et du Canada, où plusieurs réclament l’instauration d’une taxe similaire. À l’inverse, l’industrie des boissons s’y oppose et a même financé de nombreuses études tentant de démontrer qu’une telle taxe n’aurait aucun impact sur la santé.

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