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Le 3 septembre 2001



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David contre Goliath
Le Brésil poursuit la résistance

(ASP) - Le Brésil persiste et signe : il pourrait bien devenir le premier pays au monde à défier un brevet sur un médicament anti-sida. Son gouvernement a annoncé la semaine dernière qu’il avait officiellement autorisé les chercheurs de la santé publique à produire une version "locale" du Nelfinavir, médicament breveté par le géant pharmaceutique suisse Roche. Version locale qui coûterait 40% moins cher.

Il s’agit donc d’un nouvel épisode —prévisible, puisque tous les yeux étaient tournés vers le Brésil depuis la victoire en Afrique du Sud plus tôt cette année- dans cette lutte pour produire des "copies" à bas prix des médicaments anti-sida. Les compagnies pharmaceutiques aiment de moins en moins la tournure que prennent les événements —après le sida, la tuberculose- mais devant la pression de l’opinion publique, elles ont dû céder du terrain petit à petit depuis un an.

Dans le cas du Brésil, ce ne sont pas seulement les compagnies pharmaceutiques que ce pays a sur son dos, mais aussi les Etats-Unis qui, jusqu’en juin dernier, avaient déposé une plainte contre lui auprès de l’Organisation mondiale du commerce: selon cette plainte, la loi brésilienne autorisant la production de telles copies —des médicaments "génériques", selon la terminologie officielle- dans des situations d’urgence contreviendrait aux règles internationales du commerce, puisqu’elle empêcherait la libre-circulation des médicaments "officiels". Là aussi, devant la pression de l’opinion publique, les Etats-Unis ont dû se faire conciliant, et retirer leur plainte en juin.

Le Brésil abriterait le plus grand nombre de sidéens d’Amérique latine, soit environ 200 000 et le quart d’entre eux utilisent du Nelfinavir. Ce qui suffit à gruger un quart du budget brésilien sur le sida, lequel s’élève à 300 millions$ par an.

Plus tôt cette année, la compagnie Roche avait offert d’abaisser le prix de son médicament de 13%. La proposition avait été rejetée par le gouvernement.

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