Pour Marie-Pier Élie , c’était une évidence. Rendre la science accessible, durant un gros 24 heures, c’est l’essence de sa passion et de son métier. « Pour moi, c’est primordial, précise-t-elle. La science est l’outil le plus puissant dont on dispose pour comprendre le monde dans lequel on évolue. »
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Depuis plusieurs années, la journaliste scientifique participe « incognito » au 24 heures de science en compagnie de ses enfants. Ses garçons, passionnés par tout ce qui grouille — la biologie, les insectes, les reptiles et le football —, ont été captivés par des expériences de physique présentées au rallye de l’Université de Montréal l’an dernier. Il a suffi qu’un étudiant-chercheur pique leur curiosité.
« Le lien entre les scientifiques et un public le plus large possible, c’est à nous, les chercheurs, de le cultiver », s’enflamme Dominique Berteaux, professeur titulaire à l’Université du Québec à Rimouski.
Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biodiversité nordique se réjouit de chaque occasion qui resserre les liens entre les scientifiques et le public. D’après lui, nous comprenons et utilisons tous les résultats des recherches mais avons encore du mal à saisir comment se pratique la science. Un outil essentiel pour exercer son esprit critique (y compris face aux scientifiques).
« La science nous transporte au-delà du quotidien, témoigne-t-il. Elle stimule une perpétuelle remise en question de nos connaissances, elle permet une réflexion plus profonde sur notre façon de réfléchir le monde. »
Bref, comme dirait Marie-Pier Élie, « la science, ça fait rêver ».
Par Brïte Pauchet.
Ce billet a également été publié sur le site BriteSciences et sur le blogue du Calendrier de la science.