Vous nen avez pas entendu parler? Normal, les Londoniens non plus! La tempête na pas eu lieu dans un verre deau, mais presque: elle a été simulée par ordinateurs afin de mieux anticiper les risques liés à un gros orage sur la capitale britannique.
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Au coût de 14 millions de dollars, le projet mené par lAgence pour lenvironnement, le Bureau de la météorologie, la police de Londres et plus dune dizaine duniversités britanniques avait précisément pour but de tester un méga-programme informatique visant à reproduire le plus justement possible les conséquences dun gros orage sur la capitale.
Ces simulations plusieurs scénarios ayant été testés durant ces trois jours devaient donner aux chercheurs et aux services durgence une occasion unique de découvrir les failles dans les mesures de sécurité existantes. "Nous voulons voir si ces modélisations peuvent nous dire à l'avance quand nous risquons davoir de sérieux problèmes", a ainsi expliqué le professeur Ian Cluckie de lUniversité de Bristol, au quotidien The Guardian. Les chercheurs espèrent entre autres que ces simulations leur permettront déviter les erreurs qui ont été commises à la Nouvelle-Orléans lannée dernière.
Réalistes, ces tests sont basés sur des situations plausibles. Lorage virtuel sapparente ainsi aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur Londres en novembre 2005. À cette différence près que les tests mettaient en scène de forts vents venus du Nord, en plus d'imaginer que la Tamise serait à son plus haut niveau.
Yves Schaëffner