Léditeur américain Public Library of Science (PLOS), leur navire-amiral, a dû admettre cet été quil faisait face à un gros déficit : une perte de 1 million$ en 2005. La revue britannique Nature qui appartient à un éditeur privé, opposé à ce que les travaux des chercheurs soient offerts gratuitement a obtenu les états financiers de PLOS, qui a le statut dorganisme à but non lucratif.
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Traditionnellement, les revues de chercheurs, comme Nature, se financent par les abonnements y compris les abonnements à la version en ligne, ce que dénoncent les promoteurs dun accès libre à la recherche et par la publicité. PLOS, lui, défend une formule différente : ce sont les chercheurs ou plus exactement, leurs universités qui veulent voir leurs résultats publiés dans une revue dotée dun comité de révision qui devraient payer. Mais dans le cas de PLOS, lancé en 2003, ça ne suffit pas, puisquen juillet, il a dû hausser ce tarif de 1500$ à 2500$.
Pour linstant, cest le mécénat qui lui permet de garder la tête hors de leau : il a reçu des dons de démarrage de 13 millions$ en 2003, mais ceux-ci sont en voie de sépuiser.