En février dernier, un contrôle positif à l’EPO a écarté l’athlète chinoise Song Hongjuan de la sélection olympique. La récente agence de lutte antidopage chinoise a d’ailleurs ouvert un laboratoire de dépistage pour les Jeux olympiques 2008.

En cyclisme, la lutte antidopage vise principalement à contrôler l’augmentation musculaire (stéroïdes anabolisants) et l’amélioration de la production de globules rouges des coureurs, à la base de l’endurance. Pourtant, les cyclistes ne sont pas les seuls sportifs à vouloir pousser leur énergie.

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« Il y a aussi des problèmes d’EPO dans le Hockey », rappelle le Dr Pierre W. Blanchard, président de la Fédération québécoise des sports cyclistes et membre international de la lutte antidopage.

Bien d’autres sportifs ont les mêmes demandes que les cyclistes : marathoniens, gymnastes, skieurs de fond, etc. Mais « tous les sports ont une drogue fétiche, comme les stéroïdes pour le biathlon », soutient Raynald Gareau du laboratoire de recherche en hématologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Tous les sports, particulièrement ceux des Jeux olympiques, pourraient donc bénéficier de ce genre de contrôle. « Les athlètes connus ont tout à y gagner. Ils doivent être les meilleurs, mais pas parce qu’ils prennent quelque chose », tranche le Dr Blanchard. Cette année, le vélo ouvre la route.

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