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De plus en plus de villes se dotent de politiques favorables aux toits verts. Mais avant que ces toits n’aient un impact tangible sur le climat, il y a cependant du chemin à faire.

Les promoteurs du concept ont toutes les raisons de se réjouir : en 2009, Toronto est devenue la première ville d’Amérique du Nord à se doter d’une politique sur les toits verts. La ville de Chicago est de son côté devenue un chef de file avec 509 édifices totalisant 516 000 mètres carrés.

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Mais la recherche n’a pas suivi : certes, des toits frais et verts contribuent à réduire la température au sommet des édifices et à réduire l’évaporation de l’eau de pluie. Mais quels « bénéfices » se rendent jusqu’au niveau de la rue? À partir de combien de toits sent-on un impact sur les îlots de chaleur urbains? Des canicules comme celle qui avait fait 70 000 morts en Europe en 2003 auraient-elles été atténuées avec un fort pourcentage de toits verts? « Si vous mettez juste des toits verts sur les hôtels de ville et les écoles, ça ne va pas faire bouger l’aiguille » du thermomètre, résume l’urbaniste d’Atlanta Brian Stone dans un dossier publié par Nature.

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