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A-t-on vraiment détecté des traces de traumatismes qui auraient été transmises aux gènes des enfants de survivants de l’Holocauste? Pas tout de suite.

À la base, on appelle ça l’épigénétique : tout facteur extérieur à nos gènes qui peut influencer ceux-ci après notre naissance. Les experts cherchent par exemple l’influence que pourraient avoir des polluants, des aliments, voire des comportements : des études sur de jeunes souris ont suggéré que le fait d’être bien ou mal traitées par leur mère avait un impact sur certains gènes. De là, d’autres experts suggèrent que des perturbations au cours de sa vie pourraient être transmises génétiquement à la génération suivante. C’est ce qu’une équipe de biologistes et de psychiatres a affirmé avoir découvert, dans un article publié en août.

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Mais la principale critique est qu’ils n’ont observé que 32 enfants de survivants, contre huit individus « normaux » (le groupe de contrôle). Ils ont de plus fondé leur conclusion sur le sang, lequel est composé d’un mélange de plusieurs types de cellules, d’où la possibilité que les différences soient propres à certaines cellules sanguines, et non aux gènes en général. ( The Guardian )

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