Y aurait-il de l'espoir pour la mer d'Aral, ce symbole par excellence de la catastrophe écologique? L'eau douce commence à y revenir, dans la partie Nord. Mais il a fallu pour cela 84 millions$ de la Banque mondiale, afin d'accroître le débit des rivières.

Dans les années 1960-1970, l'ancienne Union soviétique avait détourné le gros de ces rivières pour irriguer les plantations de coton de cette région de la Sibérie, transformant la 4e plus grande mer intérieure du monde en deux lacs (Nord et Sud) en voie de disparition; à elle seule, la portion Nord avait perdu, en 1996, la moitié de sa surface et les trois quarts de son volume.

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L'arrivée d'eau douce, depuis 2005, a aussi pour conséquence de réduire progressivement la proportion d'eau salée, qui était devenue si élevée qu'elle vidait l'écosystème de sa faune et de sa flore. On en saura plus sur le succès –ou non– de l'expérience dans quelques années.

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