Les émissions de CO2 ont décliné de 2,8% aux États-Unis l’an dernier, une conséquence —apparente— de la récession. C’est la plus grosse baisse depuis le début des années 1980, selon les chiffres du ministère de l’Énergie.

Le champion, sans surprise compte tenu de la hausse du prix de l’essence en 2008, est le secteur des émissions reliées aux transports, avec une baisse de 5,2% en 2008. Suivi du secteur industriel (3,2%), avec l’aide des... pertes d’emplois. Les émissions de CO2 liées au secteur résidentiel n’ont reculé que de 1,1%.

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Bonne nouvelle pour l’environnement... en autant que la courbe ne reparte pas à la hausse aussitôt la récession passée, note le journaliste Andrew Revkin. Ce sera une course à qui finira le premier : la récession, ou la transition amorcée par le gouvernement Obama vers des énergies moins polluantes.

Et pas juste le gouvernement Obama. La Chine connaît elle aussi un ralentissement de sa croissance depuis la fin de 2008, qui se manifeste là-bas aussi dans une baisse de croissance de la demande en électricité. Une première depuis 2002, selon un chercheur de l’Université Stanford. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’en 2009, plusieurs des centrales au charbon chinoises vont continuer de fonctionner au ralenti. Mais là-bas aussi, reste à savoir qui, de la reprise économique ou de la transition vers des énergies plus propres, arrivera au fil d’arrivée en premier.

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