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On sait qu’il peut le faire, mais on ne comprend pas comment il le fait: l’embryon, chez les mammifères, semble lui aussi capable d’interrompre son développement, en attendant que l’utérus revienne aux conditions idéales.

Les biologistes connaissaient cette «animation suspendue» depuis longtemps dans le monde animal, mais seulement chez une infime minorité de mammifères.

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Au point où certains se demandaient si les mammifères n’étaient pas dans une catégorie à part.

Une recherche parue dans PLoS One suggère le contraire.

Selon l’embryologiste Grazyna Ptak, le phénomène aurait échappé à nos observations des mammifères jusqu’ici parce qu’ils en ont moins besoin: si une femelle vit sa grossesse dans de bonnes conditions —elle a de la nourriture, un abri, une température constante, pas trop de stress— son embryon n’aura jamais cette obligation d’appuyer sur le bouton «pause».

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