Il n’est pas facile d’évaluer les émissions de méthane dans l’Arctique, mais ce n’est guère plus facile de les évaluer en plein coeur des États-Unis: les exploitations pétrolières et gazières créent une grosse zone d’incertitude.

Ces fuites de méthane pourraient être jusqu’à 50% supérieures aux estimations officielles, selon une analyse publiée par la revue PNAS . Cette étude consiste en une «reconstitution» des courants atmosphériques ayant pour but d’expliquer 12 700 mesures de méthane réalisées par des avions ainsi qu’au sommet de tours, en 2007 et 2008.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Le chercheur principal, Steven Wofsy, de l’Université Harvard, était parti du fait que, ces dernières années, des analyses locales ont laissé croire que les nouvelles exploitations de gaz de schiste laisseraient peut-être échapper beaucoup plus de méthane que prévu. En s’éloignant de ces anecdotes pour tenter de dresser un portrait plus global, Wofsy tend à confirmer l’impact des exploitations gazières, parce que le «surcroît» de méthane semble correspondre aux régions des États-Unis où on trouve le plus grand nombre de ces exploitations.

Je donne