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Si un pays investit dans la recherche scientifique afin de récolter plus de médailles aux Olympiques, ne crée-t-on, sans jeux de mots, des athlètes à deux vitesses? Spécialement dans un pays, comme le Canada, où les sports d’hiver sont plus propices aux médailles que les sports d’été...

«Depuis 2005, les plus grands scientifiques du Canada travaillent dans le plus grand secret au programme À nous le podium

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En réalité, cette phrase, c’est le discours promotionnel du programme. Il est difficile de qualifier de secret un programme auquel participaient dès 2006 plus de 17 universités et centres de recherches, un programme qui a son propre site web et dont les chercheurs sont très fiers d’accorder des entrevues sur leur travail.

A nous le podium, c’est un programmme chapeautant différentes recherches scientifiques visant à augmenter les chances des athlètes canadiens de gagner des médailles aux Olympiques. Entre 2005 et 2010, le gouvernement du Canada et des partenaires privés ont investi 117 millions dans cette aventure. Tout récemment, en décembre 2013, le Comité olympique canadien annonçait qu’il injecterait encore 37 millions au cours des quatre années suivantes.

À quoi s’intéresse-t-on? Par exemple des combinaisons plus aérodynamiques pour les patineurs. Ou une boisson énergisante dont les ingrédients sont censés renouveler rapidement les réserves de glucides. Et une soufflerie, une version réduite de ces installations qu’on utilise en aéronautique pour tester la façon dont les matériaux vont réagir aux grands vents...

Ce sont donc d'abord des athlètes qu’on cible. Ou bien des sports. On en parle avec notre premier invité, Guy Larose, un vétéran d’A nous le podium, puisqu’il était déjà de l’équipe qui avait l’oeil sur les jeux de Vancouver de 2010.

Et certains se demandent si ce n’est pas un changement de philosophie : investir dans une discipline en fonction des chances de médailles, plutôt qu’au prorata des athlètes. On en parle avec notre second invité, Jean Harvey.

Nos invités :

  • Guy Larose, attaché au Centre de recherche aérospatiale du Conseil national de recherche du Canada.
  • Jean Harvey, professeur à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio Ville-Marie. Elle est animée par Isabelle Burgun et Pascal Lapointe. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes. Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.

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