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La crise du logement continue de sévir, mais certains Québécois ont encore plus souvent du mal à se loger que d’autres :  les aînés et les jeunes adultes, tout comme les nouveaux arrivants.

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La fermeture de résidences de personnes âgées (RPA) inquiète tout particulièrement. Depuis 5 ans, ce sont plus de 470 établissements qui ont mis la clé sous la porte – cela dans la région de Montréal mais également dans celle de Chaudière-Appalaches, en Estrie ou en Montérégie.

En 2023, 2500 locataires ainés ont perdu ainsi leur logement, selon l'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic.

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Les raisons des fermetures s’avèrent multiples : manque de personnel, immeubles vétustes – avec la mise aux normes de la protection des incendies, qui est souvent difficile – et un manque de moyens financiers des propriétaires pour faire les travaux nécessaires.

Même situation du côté des jeunes adultes. Près de 700 n’ont pas réussi à se loger l’an dernier, faute de logements abordables disponibles et de places en résidences étudiantes. Les nouveaux arrivants vivent les mêmes défis.

Comment rendre le logement québécois abordable aux plus vulnérables ? Isabelle Burgun en parle avec:

  • Paul-René Roy, président provincial de l'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP)
  • Xavier Leloup, professeur-chercheur à l’Institut national de recherche scientifique au Centre Urbanisation Culture Société, et directeur de la revue Lien social et politiques

Le Québec a mal à son logement. Trop peu, trop cher et entrainé dans une spirale inflationniste. Un problème devenu plus grave encore avec de nombreuses fermetures de RPA —résidences pour les ainés. Le taux d’inoccupation des logements est en baisse constante depuis 5 ans. Comment le Québec se compare-t-il à ses voisins? 

Comment en est-on arrivé là ? On tenait déjà ce discours il y a 10 à 15 ans: le problème n’a jamais cessé de s’aggraver?

Certaines personnes sont plus vulnérables que d'autres. Quels sont les défis qui leur sont propres, en particulier les ainés qui ont, en plus, besoin de soins et dont les revenus ne suivent pas l’inflation?

Les jeunes doivent aussi renoncer à se loger là où ils aimeraient faire des études, en région par exemple. On observe une hausse de 20% de jeunes désirant se loger hors de la métropole, selon l’organisme « Place aux jeunes en région ».

Et qu'en est-il des nouveaux arrivants? 

Enfin, quelles solutions peut-on apporter aux fermetures de nombreuses RPA?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission:  Léonie Rioult. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.

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