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La très attendue conférence mondiale sur les changements climatiques de Paris est donc ouverte. Comment se prépare-t-on à un tel événement? Quelles sont les attentes lorsqu’on est directement impliqué dans un ou plusieurs des enjeux? C’est le cas de nos deux invités cette semaine.

Paris Climat 2015 —ou COP21 pour Conférence des parties— rassemble les délégués de 195 pays jusqu’au 11 décembre. En plus de représentants d’une foule d’organismes, corporatifs, publics, militants: jusqu’à 10 000 personnes.

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Cela, alors qu’on sait que l’année 2014 a été la plus chaude au niveau mondial depuis 1880 et que l’année 2015 pourrait battre de nouveaux records. Et que les plus pessimistes craignent une augmentation qui atteigne les 5 degrés Celsius d’ici 2100, loin au-dessus du seuil des deux degrés que les scientifiques recommandent de ne pas dépasser.

Notre premier invité, Alain Bourque, a depuis des années les deux pieds dans une réflexion sur l’inévitable adaptation des sociétés aux perturbations qui s’annoncent. Qu’attend-il de Paris? “Ma plus grande attente, c’est qu’on essaie de baser les décisions sur la science et sur les données”, répond-il à Isabelle Burgun. Mais selon qu’on soit scientifique ou décideur politique, les attentes face à la COP sont différentes, explique-t-il en substance. La COP n’est pas un événement décisif sur un plan scientifique, mais politique: d’où l’importance pour les scientifiques, en amont, de fournir aux politiques les meilleures synthèses possibles sur la science du climat.

Notre second invité penche plus du côté politique: David Houle, de l’Institut québécois du carbone, qui espère que le Québec créera d’autres partenariats pour son marché du carbone qui englobe aussi la Californie. Au-delà de ce seul marché toutefois, il observe ceux qui naissent ailleurs dans le monde: “j’aimerais que les pays en viennent à mettre en place des mécanismes de marché”, chemin incontournable à ses yeux pour en arriver à une réduction des gaz à effet des serre.

Ont-ils des attentes pour les deux prochaines semaines ? Comment se sont-ils préparés à leur présence à Paris? Pourquoi est-il important d’y être? Qu’en est-il de la (nouvelle) position du Canada? Comment dialogue-t-on avec un gouvernement climatosceptique?

Les invités

  • Alain Bourque, directeur général d’Ouranos – Consortium sur la climatologie régionale et l'adaptation aux changements climatiques qui intègre 250 scientifiques de différentes disciplines.
  • David Houle, directeur de la recherche (politique et économie) à l’Institut québécois du carbone. Son expertise: la contribution des états fédérés à la gouvernance du climat, en particulier les provinces canadiennes et les États américains.

Écoutez l’émission en cliquant sur le lien ci-contre (à gauche) ou en vous abonnant sur iTunes.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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