Une baisse de 0,6 % en 2015 (contre une hausse de 0,6 % en 2014) serait d’autant plus encourageante que le PNB mondial, lui, est censé croître de 3,1 % — alors que la logique voudrait qu’une croissance économique s’accompagne d’une hausse des GES.
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Même les auteurs du calcul, à l’Université East Anglia, rejettent l’idée que le vent ait tourné en faveur des énergies renouvelables : cette baisse est plutôt le résultat d’une Chine qui a brûlé moins de charbon en 2015 à cause de mesures antipollution. Mais pendant ce temps, l’Inde et les autres pays émergents poursuivent leur rattrapage. En d’autres termes, on s’attend à ce que les émissions de GES continuent de croître au moins jusqu’en 2030. (Nature Climate Change)