Guignolée

Les fêtes sont à nos portes et aussi La Guignolée… Nous allons revenir sur une question que l’automne a laissé en suspens : hausser le salaire minimum à 15$ … Est-ce que cela serait la clé pour combattre la pauvreté et les inégalités sociales ?

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C’est le sujet de notre émission de cette semaine que vous pouvez écouter en cliquant sur le fichier audio au bas de cette page.

Prenons une grande métropole comme Montréal, qui compte plus de travailleurs pauvres qu’il y a 15 ans. Juste entre 2001 et 2006, il y a eu un bond de 21%, soit 20 000 travailleurs de plus. Résultat, près de 110 000 travailleurs sont pauvres dans la région métropolitaine de recensement.

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Une étude publiée en octobre dernier par l'Institut national de recherche scientifique (INRS) révèle que 40% de ces personnes pauvres travaillent à temps plein. Un travailleur pauvre sur deux a des enfants (55%) et a évidemment du mal à se loger, se nourrir et se vêtir.

Le revenu moyen annuel des travailleurs pauvres en 2011 était de 15 460 $, après impôt, pour une personne seule, et de 17 920 $ pour une famille, soit loin en-dessous des seuils de faible revenu.

De nombreux chercheurs militent pour un salaire à 15$ de l’heure, tout comme les syndicats, les groupes sociaux, des politiciens… et même l’homme d’affaires Alexandre Taillefer.

Peut-on espérer, en 2017, voir un tel progrès social ? C’est la question qu’Isabelle Burgun pose à:  

L'idée des 15$ de l’heure a beaucoup fait parler —dans les médias et chez les experts qui y sont allés de leur synthèse... suivant leur allégeance politique! On a débattu également de cette question au Forum social mondial qui s’est tenu à Montréal, à l’automne, et à un colloque international dont on a moins entendu parler, « Question sociale et citoyenneté » organisé par le Centre d’histoire des régulations sociales de l’Université du Québec à Montréal.

Nous vivons à une époque où les inégalités sociales se creusent. Les racines sont multiples : la crise de l'État-providence et la montée du néolibéralisme dans les années 80, sans compter les déconvenues boursières qui ont créé un climat d’austérité généralisé. Alors intéressons-nous à ce fossé qui sépare de plus en plus les riches (de plus en plus riches) et les pauvres…

Nous en parlons avec:

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h, sur les cinq stations régionales de Radio VM . Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche: Matthieu Fannière. Vous pouvez également nous écouter sur ChOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre), CJMD (Lévis) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici . Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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