La chambre climatique est une grande pièce où les chercheurs peuvent reproduire des conditions climatiques extrêmes et dont la température peut passer de -40°C à 50°C. Des portes, des fenêtres, des murs, et même des maisons préfabriquées, pourront ainsi être soumis à l’épreuve du froid, de la chaleur et de l’humidité.
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De son côté, le simulateur peut être comparé à un soleil artificiel. Ses lampes sont si puissantes qu’elles produisent une chaleur et une lumière comparables aux rayons du Soleil lorsqu'ils atteignent la Terre. Il faut porter des lunettes pour regarder sa lumière. Et une crème protectrice s’avère même nécessaire lors de longues expositions. Cet équipement permet d’évaluer l’efficacité de panneaux photovoltaïques et thermiques.
La trentaine d’étudiants et les trois professeurs impliqués dans l’aventure ont la même certitude: ils croient en l’énergie solaire. «C’est l’avenir au Québec, comme ailleurs», affirme le professeur et vice-doyen Radu Grigore Zmeureanu. «De nombreux pays abandonnent le nucléaire. Avec la hausse des prix de l’énergie, le solaire a toute sa place, à condition de gagner en efficacité», conclut-il.
Le projet, dont le coût des installations est estimé à 4,6 millions de dollars, s’inscrit dans un programme de subvention qui vise à améliorer les constructions des collèges et des universités au Canada.
De plus, l’Université Concordia est maintenant le siège du Réseau stratégique du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Il réunit en tout 26 chercheurs canadiens, appartenant à 11 universités, dans le but de créer des habitations et des immeubles commerciaux intégrant l’énergie solaire de manière optimale. C’est le principal groupe de recherche au pays à concentrer ses efforts dans ce domaine.