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Pendant que les uns demandent un moratoire sur une technologie permettant de manipuler le bagage génétique de l’embryon, les autres spéculent sur le pays qui verra naître le premier bébé génétiquement modifié.

Il s’agit de la technologie CRISPR, qui a fait un nouveau bond en avant le 5 octobre, lorsqu’une équipe de l’École de médecine de l’Université Harvard a annoncé avoir modifié 62 gènes d’un coup chez des embryons de porcs (le record précédent était de... six gènes). L’objectif est d’en arriver à des organes de porcs qui puissent être transplantés chez des humains.

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Or, selon un tour d’horizon offert par Nature le 13 octobre, si 29 pays ont des règles qui limitent l’édition de gènes, plusieurs, dont le Japon, la Chine et l’Inde, n’ont pas pour autant rendu cette activité illégale. Les États-Unis l’interdisent pour des recherches financées par des fonds publics, mais ne disent rien pour les autres. Les premières annonces de manipulations de gènes d’embryons humains — des embryons qui n’étaient pas viables — sont venues de Chine en avril dernier.

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