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Pour atténuer les effets du réchauffement climatique, le programme REDD (réduction des émissions de CO2 issues de la déforestation et de la dégradation de la forêt) a vu le jour, il y a quelques années. Dans cette lignée, un groupe de travail appelé « Governors Climate and Forests Task Force » a récemment proposé un accord visant à préserver ou reboiser les forêts du Chiapas en échange de crédits de carbone. Mais les paysans de la région, qui ont longtemps vu leurs droits bafoués, sont méfiants et résistent vigoureusement : dans le passé, des familles indigènes ont été évincées de leurs terres par le gouvernement mexicain, au nom de la protection de l’environnement. Selon León Enrique Ávila, agronome et professeur de développement durable à l’Université interculturelle du Chiapas, des projets comme REDD considèrent l’environnement comme une simple entité économique, un fournisseur de biens et de services. Cette vision s’oppose à celle des peuples indigènes et au "lekil kuxlejal" (el buen vivir), où l’homme et la nature ne font qu’un. À lire dans Yes! Magazine.
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