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Des chercheurs ont mis au point un ordinateur sur le modèle du cerveau humain capable de classer les galaxies avec précision et un degré de corrélation élevé par rapport aux classifications réalisées par les humains. L’univers s’il n’est pas infini donne quand même le tournis ! Particulièrement aux astronomes qui sont chargés de recenser et de classer les milliards de galaxies qu’il contient. Elliptiques, en spirales ou de formes plus excentriques ces galaxies contiennent entre quelques dizaines de millions d’étoiles et pour les plus grosses plusieurs milliers de milliards d’astres. Plusieurs projets en cours comme le Sloan Digital Sky Survey ou le projet Galaxy Zoo tentent de classer les galaxies en fonction de leur taille et de leur forme. Galaxy Zoo a, pour l’occasion, « embauché » près de 250 000 personnes qui ont pu classer 60 millions de galaxies. Mais devant l’ampleur de la tâche, un petit coup de main ne serait pas de trop. C’est en tout cas l’idée des chercheurs de l'University College London (UCL) et de l'Université de Cambridge qui à partir des données recueillis par Galaxy Zoo ont mis au point un algorithme informatique connu sous le nom de réseau de neurones artificiels capable de reconnaître les différents types de galaxies. Cette méthode a réussi à reproduire plus de 90% des classifications effectuées par les participants au projet Galaxy Zoo.
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