« Nous ne savons pas encore si la scène de crime va être jouée par des élèves ou s’il s’agira d’une scène plus statique. Mais comme pour les soirées Meurtres et Mystères, il faudra à l’aide d’indices retrouver comment le crime s’est perpétré », explique Patrice Babeux, enseignant de biologie et « responsable » du crime.

En l’espace de deux heures, et par groupe de six, les participants devront chausser leurs lunettes de fins limiers. Ils assisteront à trois ateliers – physique, chimie et biologie — afin de faire parler les différents indices. Pour les aider à résoudre l’énigme, un dernier devrait être révélé à la toute fin de l’enquête.

Sauront-ils si la trace de substance chimique laissée sur les gants de la victime est bel et bien l’agent accélérateur responsable de l’incendie qui a précédé sa mort? « Je ne veux rien révéler. Ces apprentis enquêteurs devront aussi manipuler des pièces tachées de sang et déterminer l’ADN de la victime. »

Ce sera aussi l’occasion d’ouvrir les portes des différents labos que fréquentent habituellement les futurs techniciens de laboratoire. Leur diplôme en poche, ces derniers œuvrent dans le domaine médical, mais aussi en environnement, en agroalimentaire, etc.

Pour sa 5e édition, l’événement organisé par Science pour tous reprend l’affiche, partout au Québec, les 7 et 8 mai prochain. Avec une thématique célébrant l’année internationale de la biodiversité, sa programmation propose une foule d’activités, destinées aux élèves du primaire et du secondaire, mais également pour les adultes, durant 24 heures.

Toujours à Lévis, une randonnée nature dans le parc Ultramar Les Écarts, offerte en collaboration avec les Amis du Boisé de l’Auberivière. Disponible en version longue (3 heures) et en version contemplative – en compagnie de la botaniste et éditrice Gisèle Lamoureux —, cette activité en forêt offrira à tous de découvrir tout ce qui y pousse, vit et grouille... et meurt aussi!