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Les climatosceptiques sont-ils nourris par les médias ou si ces derniers se contentent de s’ajuster à l’air du temps? C’est la question qu’on peut se poser devant une étude des quotidiens de six pays, qui révèle qu’il n’y a qu’une seule contrée où les climatosceptiques occupent une large place: les États-Unis.

L’auteur s’est penché sur le contenu des 10 quotidiens nationaux britanniques, et sur deux quotidiens de chacun des pays suivants: les États-Unis (New York Times et Wall Street Journal), la France (Le Monde et Le Figaro), le Brésil, la Chine et l’Inde. Ses premières conclusions:

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  • 80% de toutes les citations attribuées à des climatosceptiques sont dans les journaux américains et britanniques, avec une dominance américaine;
  • et 40% de ces «perspectives» sont en fait dans des textes d’opinion, concentrés en bonne partie dans les journaux conservateurs (Wall Street Journal à New York, Daily Telegraph à Londres).

Le résultat de cette revue de presse est un rapport, Poles Apart: The International Reporting on Climate Scepticism . Co-signé par James Painter, il est publié par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme à l’Université Oxford, dont Painter dirige le programme de journalisme. Il conclut que la tendance «sceptique» est «un phénomène anglo-saxon», mais comme son étude n’inclut ni des journaux canadiens, ni des journaux australiens, il est difficile de s’avancer sur ce terrain.

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