Les explosions d’algues pourraient être devenues la norme dans le lac Érié. Le record de l’été-automne 2011 —près de 400 kilomètres carrés, surtout du côté américain— risque de se répéter, avec l’aide du réchauffement climatique.

Un peu partout dans le monde, la croissance des algues est favorisée par les rejets dans l’eau des déchets provenant de nos villes et de notre agriculture. Mais la chaleur y contribue aussi, et ces deux facteurs réunis ont entraîné, à partir de juillet 2011, un phénomène d’une ampleur jamais vue dans le lac Érié, qui a empoisonné la vie marine et attaqué la qualité de l’eau de la ville de Toledo, Ohio. Or, selon les biologistes qui signent une étude à ce sujet dans la revue PNAS, toutes les tendances pointent vers une répétition du phénomène.

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