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Le 8 juillet 2002



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Sida: les juges sud-africains disent au président de se bouger

(ASP) - L’Afrique du Sud continue de faire face à un double problème, en matière de sida: le virus qui fait des ravages... et son président, qui en fait encore plus.

Bien qu’il ait fait amende honorable l’an dernier, et ait quelque peu ouvert la porte à des traitements anti-sida, Thabo Mbeki, président de l’Afrique du Sud, se montre toujours aussi peu conciliant, au point où la cour suprême de son pays vient de le gronder.

Cette décision ne fait que confirmer une décision semblable d’une cour inférieure, rendue en mai dernier. Mais le gouvernement sud-africain avait alors décidé d’aller en appel.

Essentiellement, ce qu’ont dit les juges vendredi dernier, 5 juillet, c’est qu’il est du devoir du gouvernement sud-africain de faire en sorte que tous les hôpitaux publics du pays aient accès à un médicament anti-sida, la névirapine, destiné aux femmes enceintes, médicament connu pour réduire de 50% les risques de transmission du virus de la mère vers l’embryon.

Sauf que Thabo Mbeki, ceux qui ont suivi cette saga il y a deux ans s’en souviendront, fait aussi partie de ces gens qui nient que le VIH cause le sida, qui nient que les médicaments anti-sida soient efficaces, et qui a donc tout fait, depuis deux ans, pour mettre des bâtons dans les roues aux traitements dont l’efficacité n’est pourtant plus à démontrer. Et ce, dans un pays qui est devenu, au cours des dernières années, l’un des principaux foyers de l’épidémie en Afrique. Un Sud-Africain sur neuf est infecté par le VIH. De 70 000 à 100 000 bébés naissent chaque année, infectés.

Officiellement, la position du ministère de la Santé, ce printemps, était que ces médicaments destinés aux femmes enceintes représentaient, même au coût plus faible consenti par les géants pharmaceutiques, une trop grosse dépense. Après le jugement du mois de mai toutefois, il avait consenti à rendre les médicaments disponibles dans quelques zones, à titre de projets-pilote.

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