Si la violence et la guerre ont leurs racines chez nos lointains ancêtres singes, la présence de femmes en nombre de plus en plus grand dans les cercles où se prennent des décisions, a-t-elle pour impact de restreindre notre propension à la violence?

La thèse, qui n’est pas nouvelle, est remise à l’honneur dans le livre Sex and War, où le biologiste des populations Malcolm Potts et le rédacteur scientifique Thomas Hayden relient cette «propension à la violence» aux mâles, à leur volonté de s’imposer comme mâle dominant et à cette propension biologique de «produire» le maximum de descendants.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

D’où l’importance que ces auteurs attachent au rôle social croissant des femmes au cours des deux derniers siècles, rôle qui aura, prédisent-ils, un impact à long terme sur la réduction de la violence.

Si ces auteurs ont raison, la femme serait ce qui, un jour, distinguera finalement l’humain du chimpanzé...

Je donne