Ce n’est pas une faute de frappe, encore que l’objectif des chercheurs soit, à long terme, que ce « traitement » puisse servir à combattre les effets du vieillissement sur le cerveau humain. Mais il leur faudra auparavant comprendre les mécanismes derrière cette percée annoncée le 19 avril dans Nature : c’est la première fois qu’on identifie une protéine humaine capable d’améliorer les performances d’un cerveau de rongeur — en d’autres termes, freiner ou inverser les effets du vieillissement. Et le fait que cette protéine provienne de notre sang — plus exactement, le sang du cordon ombilical — s’inscrit dans une longue série de recherches, sur les bénéfices possibles du « jeune » sang. Des chercheurs évoquent cette théorie depuis des décennies, et un certain comte Dracula y croyait aussi... Sauf que jusqu’ici, la possibilité d’un pouvoir « régénérateur » n’a été démontrée que dans des transfusions sanguines de souris à souris.

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