Ces jeux mobiles initieraient aussi les jeunes enfants aux jeux de hasard et d’argent, selon un rapport de la Chaire de recherche du Canada sur le jeu, les technologies et la société.

Ces passe-temps les exposent en plus à de la publicité continuelle, dont certaines annonces non appropriées pour de jeunes participants. Sans compter que les données personnelles ne sont pas toujours protégées adéquatement.

Dernière inquiétude, la cyberintimidation, qui serait en hausse auprès des jeunes, particulièrement les moins de 13 ans.

Les jeux sur les téléphones, pas si inoffensifs qu'ils en ont l'air? Isabelle Burgun en parle avec:

• Maude Bonenfant, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en jeu, technologies et société et professeure titulaire au département de Communication sociale et publique de l’UQAM. 
• Amina Yagoubi, chercheuse en sociologie chez AKY-Conseils et chargée d’encadrement à la TÉLUQ 

Les rapports se multiplient pour prévenir que ces petits jeux gratuits peuvent nuire à une bonne santé psychologique et physique des enfants, particulièrement des très jeunes.

Ils seraient néanmoins de plus en plus nombreux à y jouer, parfois dès l’âge de 2 ans. Près de 39% des Canadiens de 2 à 6 ans utilisent un téléphone pour jouer et explorer le web. Et un jeune sur 2 aurait son propre téléphone dès 7 ans. Que sait-on de leur utilisation des appareils mobiles ? Que sait-on des utilisations respectives des garçons et des filles?

Quels sont les avantages et les inconvénients de ces applications sur mobiles? La collecte d’informations sur les utilisateurs, y compris les enfants, est-elle une connue? 

Les jeunes se croient souvent autodidactes en termes de numérique, mais il y a encore de nombreux clivages?

Qu’est-ce que la « gamblification » —ou l’utilisation de stratégies propres aux jeux de hasard (gambling) dans des publicités numériques et des jeux vidéo sur mobiles— et par quelles formes rejoint-elle les jeunes?

Que peut-on faire  pour lutter contre la cyberintimidation ?

La Pre Bonenfant a présenté un mémoire à la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes, le 24 septembre dernier à l’Assemblée nationale. Quel était le contexte et quelles étaient les recommandations ?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.