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semaine du 12 décembre 2005



Vous êtes un chien

Le chien n'est pas seulement le meilleur ami de l'Homme, il partage avec lui plus de gènes que des bestioles pourtant plus proches dans l'arbre généalogique.

 

Deux ans après avoir achevé le "brouillon" d'un caniche (80% de son code génétique), les scientifiques ont à présent sous la main la version presque complète (99%) du génome d'un chien: un boxer de 12 ans –une femelle nommée Tasha.

Parallèlement à ce travail, l'équipe de l'Institut Broad, à Cambridge (Massachusetts), a séquencé des fragments du génome de 10 autres races de chiens, comme le berger allemand et le lévrier italien. L'ensemble commence à donner un portrait très diversifié de cette branche un peu spéciale de l'arbre de la vie: cette branche que, depuis sa séparation avec les loups il y a 15 000 ans, nous avons contribué à multiplier en quelque 400 familles.

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Et pourtant, si diversifiées que soient ces familles de chiens, les chercheurs -confirmant en cela une piste récente- ont découvert que l'essentiel de l'ADN non-codant, c'est-à-dire les gènes qui ne produisent pas de protéines, est le même chez le chien, chez l'humain et chez la souris.

Or, jusqu'à récemment, on qualifiait ces gènes d'inutiles (on l'appelait même l'ADN-poubelle). De toute évidence, c'était une erreur: pour survivre ainsi, inchangés au fil des millions d'années, il faut que ces gènes jouent un rôle vital.

Le décodage du boxer, qui était en cours depuis juin 2003 et impliquait une équipe internationale, est paru dans l'édition du 8 décembre de la revue britannique Nature. On fait grand cas de la possibilité que ce codage puisse conduire à une meilleure compréhension de maladies communes au chien et à l'homme, comme le cancer, l'épilepsie et le diabète, mais cet objectif demeure encore lointain.

En attendant, la quête de cet ADN non-codant, de marginale qu'elle était avant 2003, est devenue fondamentale parmi les généticiens. "Ces signaux (les protéines) qui décident du moment où un gène sera activé ou désactivé, sont extrêmement importants", résume la chercheure principale, Kerstin Lindblad-Toh. "Nous regardons en ce moment la pointe de l'iceberg, mais lorsque nous aurons (décodé) 10 ou 20 mammifères, nous serons capables de cristalliser cela plus en profondeur."

 

 

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