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Lancement du projet sous forme de marathon web dans le cadre des 24 heures de science

La science citoyenne (en anglais, Citizen science) n'est pas nouvelle. Par exemple, les amateurs de champignons ou d'oiseaux partagent depuis longtemps leurs observations avec des chercheurs spécialisés en mycologie ou en ornithologie. Au Québec, il existe ainsi le Cercle des mycologues amateurs ou le mouvement Protection des oiseaux du Québec.

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Mais depuis l'arrivée du web et des technologies permettant aux chercheurs et chercheuses de gérer de très grandes bases de données ou aux citoyens en général de contribuer directement à des sites web (crowdsourcing), la contribution de ces amateurs de science à la recherche scientifique a pris une nouvelle tournure. Des nombreux projets de science citoyenne sont nés qui mobilisent de milliers de personnes, des passionnés de science dont ce n'est pas devenu le métier, pour collecter et analyser des données afin de démultiplier la force de travail d'équipes de recherche, que ce soit en biologie, en astronomie, en génomique ou même en mathématiques. L'observation de la biodiversité reste toutefois un des thèmes préférés des projets scientifiques impliquant des non-chercheurs, probablement parce qu'ils donnent aux participants le sentiment d'agir concrètement pour préserver l'environnement.

Ces projets sont de plus en plus fréquents et bien inventoriés dans le monde anglophone, par exemple dans le site Scistarter. Ils sont souvent présentés dans les grands médias anglais et américains. Mais qu'en est-il dans les pays de la Francophonie?

Afin d'en faire un bilan et de stimuler l'intérêt pour la science citoyenne et la réflexion sur les enjeux économiques, politiques et scientifiques qu'elle soulève, l'Association science et bien commun, en collaboration avec des chercheurs du CNRS (projet InGeoVoM), lance aujourd'hui un inventaire participatif des projets de science citoyenne dans la Francophonie.

« Participatif » veut dire que toute personne qui connait ou cherche et découvre un tel projet est invitée soit à remplir une fiche descriptive dans un formulaire web soit à envoyer un message à scienceetbiencommun@gmail.com. Ce projet sera ensuite rapidement ajouté à une carte du monde qui permettra ainsi d'embrasser d'un coup d'oeil l'activité francophone de science citoyenne.

Dans le cadre des 24 heures de science, l'Association invite toutes les personnes qui aiment fouiner sur le web à choisir comme thème les projets de science citoyenne ou science participative dans les pays de la Francophonie et à partager leur trouvaille dans le formulaire de l'inventaire. Merci d'avance!

La base de données ainsi constituée sera accessible à tous, y compris à ceux et celles qui voudraient étudier ces projets ou qui voudraient s'en inspirer pour en lancer de nouveaux. Il s'agit donc d'un projet de science citoyenne portant sur la science citoyenne!

Pour toute demande d'information supplémentaire, écrire à scienceetbiencommun@gmail.com.

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