En effet, des moustiques infectés par le VNO ont été détectés cet été dans la région grâce à un système de surveillance entomologique accrue consistant en un réseau de 200 stations munies de pièges à moustiques réparties à travers certains secteurs de Montréal, de Laval et en Montérégie.
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En milieu urbain aussi
De plus, ce n’est pas parce qu’on est en ville et non à la campagne que les risques de se faire piquer par un moustique sont moins grands, bien au contraire.
«Le virus du Nil occidental se transmet par une piqûre de moustique, ce qui peut arriver n’importe où. Toutefois, les moustiques qui transmettent le VNO sont plus présents en milieu urbain, entre autres en raison des conditions climatiques qui ont une influence sur les virus dans les moustiques», explique Stéphanie Daigneault, conseillère en communication à la DSP.
Il n’existe aucun traitement ni aucun vaccin contre le virus du Nil occidental. On estime qu’une personne infectée sur cinq présentera des symptômes légers, comme des maux de tête et de la fièvre, parfois accompagnés de douleurs musculaires, de boutons ou de rougeurs.
«Dans la majorité des cas, cette infection est sans conséquence, mais il arrive que des complications surviennent (encéphalite ou méningite), surtout chez les personnes âgées de 50 ans et plus et chez celles dont le système immunitaire est affaibli », ajoute le docteur Éric Goyer, directeur régional de santé publique par intérim.
Des mesures de protection à adopter
Même si la plupart des personnes infectées guérissent sans traitement, il est facile de se protéger contre les piqûres de moustique en portant des vêtements longs et de couleur claire, surtout lors des périodes d’activités de ces insectes, c’est-à-dire la nuit, de même que tôt le matin et en fin de journée. Du chasse-moustique à base de DEET, d’icaridine ou d’eucalyptus citron est également recommandé.
L’année dernière, cinq cas humains confirmés d’infection par le VNO avaient été relevés dans la région de Laval.
Par Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse
