Un net avantage pour les résidents de la région. «Certains Lavallois ont déjà refusé la radiothérapie car ils ne souhaitaient pas se déplacer chaque jour à Montréal. Les temps de trajets fatiguaient les patients», précise le chef du département de radio-oncologie de Laval, Marie-Andrée Fortin.
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Les Lavallois ne seront pas les seuls à se rendre au CICL, implanté au sud de l’urgence de la Cité-de-la-Santé. L’établissement a aussi une vocation régionale et traitera des patients venus de Lanaudière ou des Laurentides.
Ce centre de radiothérapie est le douzième au Québec, mais il est le premier à être implanté dans la couronne nord de Montréal. De taille moyenne dans la province, il est considéré comme un grand centre en Amérique du Nord. «Pour l’élaborer et sélectionner les appareils, plusieurs centres ont été visités. Nous avons choisi les points positifs de chacun d’entre eux», précise Marie-Andrée Fortin.
Un démarrage progressif
Avant la mise en service des appareils, un travail de calibrage et de rodage a été nécessaire pendant plusieurs mois.
Le matériel à la fine pointe de la technologie comprend deux accélérateurs linéaires pour irradier les tumeurs (deux autres appareils seront mis en service l’année prochaine), deux scanners de planification pour cibler la zone à traiter et une salle de curiethérapie à haut débit, dans laquelle une forte dose de rayonnement est administrée.
Le démarrage des activités se fait progressivement. Le CICL prévoit accueillir cette année près de 900 patients dans le service de radio-oncologie, pour un total de 15 000 traitements.
À pleine capacité, 1700 patients pourraient être traités dès l’an prochain. Une cinquantaine d’employés, dont cinq radio-oncologues, sept physiciens et 22 technologues y travaillent.
Dans un contexte psychologique où le patient est fragilisé, répondre à ses besoins sous un même toit était une réelle nécessité. «Sa vie est facilitée, ce qui est plus rassurant pour lui. Il est ainsi mieux armé pour combattre la maladie», conclut la radio-oncologue.
Pour en savoir plus: CSSS Laval
Par Priscilla Reig – Agence Science-Presse